François Ledermann est thérapeute, écrivain, passionné de photographie.
Né à Genève en novembre 1955 sur les bords du Léman, ville dont il aura quelques infidélités lors de séjours à l'étranger, la cité du bout du lac reste son principal lieu de vie.
Portant son intérêt et sa curiosité sur les phénomènes des champs vibratoires et de la mystérieuse notion du temps, au terme de sa scolarité obligatoire, il entame un cursus aux Écoles Techniques Supérieures de Genève en section microtechnique.
L'intérêt qu'il portait à cette section était motivé par l'envie de mieux connaître les manifestations des champs vibratoires par l'enseignement de notions de multiples disciplines de la physique (mécanique, quantique, atomique, astronomique) afin de mieux appréhender l'expression vibratoire des éléments et des événements de la nature et du vivant général.
Cependant, le cadre rationnel de l'enseignement de ces disciplines ne correspondant pas à ses attentes métaphysiques et spirituelles, il mit un terme à ce cursus dont la durée est de six années et finira ses études en section horlogère.
Il ne pratiquera que très peu ce métier, portant son intérêt sur les multiples expressions du champ vibratoire et sur les multiples expressions d'humanité, pour lequel il s'impliquera dans diverses activités et expériences de vie tout en se formant à l'écoute et à l'accompagnement de la personne durant une vingtaine d'années.
Il complétera cette exploration de l'esprit et de la pensée humaine par un Master Advanced Studies – Éthique et Fin de Vie en Soins Palliatifs et Thanatologie, d'une formation continue en psychiatrie sociale et communautaire, ainsi que d'autres modules suivis à l'Université de Genève dans les facultés de théologie et de littérature.
Troquant une carrière professionnelle contre une vocation répondant à ses profondes aspirations humanistes, il pratiquera l'accompagnement spirituel de la personne dans diverses unités de soins dans les Hôpitaux Universitaires de Genève, comme en psychiatrie et en privé en tant qu’indépendant.

La place de la photographie, quant à elle, occupe une grande place tout au long de son existence. Il découvrit sa passion pour la prise de vue lors de sa septième année. En 1962, il acquiert son premier appareil photo qu’il finance avec son argent de poche. Commence pour lui cette longue promenade poétique lors de laquelle il cherche à saisir le monde des hommes, sa joie, sa clarté, ses jeux d’ombre, ses intrigues, ses contradictions.
C’est aussi celle des rencontres avec les éléments, le vent, l’eau, la terre, le feu trouvés dans la nature et tout le symbolisme dérivé.
C'est une longue école de l'apprentissage de la captation des instants sur une pellicule ou un capteur. Il la suit, parfois en autodidacte, parfois en élève où s'apprend au contact des maîtres le "savoir écouter" avec le regard et celui de la captation de l'instant. C'est durant un stage dans une École des Beaux-Arts de Londres, qu'il apprit de son professeur de sculpture, l'importance de l'observation des éléments, leur nature et sentir une pierre comme si on la respirait pour apprendre à la connaître pour en tirer le meilleur en harmonie à ses lignes de force sa texture la nuance de ses teintes.
C'est dans cet esprit qu'il travaille ses instantanés en post-traitement, cherchant les lignes de force, les formes, les rythmes, les récurrences, les contrastes, pour souligner l'émotion et le sentiment se dégageant d’une image photographique, l'élevant à la parole comme on écrit une nouvelle, un poème, une histoire.
Diverses réalisations photographiques sont à noter :
En 2021 : sortie de "Givre d'été" aux éditions Slatkine, un recueil de poèmes coécrit avec Stéphanie Metzger del Campo sur ses prises de vues de Genève
En 2018 : réalisation d'une trentaine de portraits de grands formats dans le cadre de "La Banque des Serments" pour le compte du cinéaste Frank Na créateur du projet. Les portraits ont été exposés dans les rues de New York.
Il intervient dans l'illustration photographique de plusieurs publications de Stéphanie Metzger del Campo.
Ses études, dans le monde de l'horlogerie et dans les différentes disciplines de la physique, son grand intérêt pour la métaphysique, et ses longues années de recherche sur la relativité de la réalité perceptuelle occupent une grande place dans sa manière de travailler l’instant furtif, fugitif d'une prise de vue qui se perdrait dans la somme incommensurable de tous les instants formant le temps. Il en résulte un voyage auquel il nous convie, une invitation à déambuler hors du temps, dans une relative temporelle où l’instant initial se renouvelle continuellement alors que se pose le regard sur ses photographies, initiant à chacun un voyage intérieur dont il devient l'auteur.

Projets en cours :
Bôbijoux, photographie des bijoux pour le catalogue d’une maison de vente par correspondance.
Métamorphose lente, série de portraits des arbres du bois de la Bâtie. Projet en cours depuis près de 10 ans à dessein de faire une publication sur les divers visages que prennent les arbres au cours des saisons annuelles et des années.
Seconde-vie, exploration de la transformation de la prise de vue et du poste traitement de photographies de feuille mortes.
Tombés du ciel, série de photographies de plumes de duvets trouvées dans la nature.
Projets à venir :
Le grand âge, série de portraits et de textes sur les personnes vivant en EMS
Projet d’une version ludique de Givre d’Été, pour partir à la découverte découvrir les rues et les places et autres lieux.

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